Hakai Dub

Première française ! 

Cécilia Bengolea et Erika Miyauchi collaborent depuis 2015 dans trois pièces sur scène et une dizaine de performances dans des espaces publics et des musées depuis 2015.
En 2018, elles voyagent en Jamaïque pour approfondir leurs connaissances du dancehall et de la culture des sound systems. Elles tournent ensemble plusieurs œuvres vidéo en collaboration avec la scène de dancehall à Kingston et en Europe.

Le spectacle Hakai Dub est composé de trois parties. La première partie est une projection vidéo des œuvres de Cecilia Bengolea en collaboration avec la scène du Dancehall en Jamaïque d’une durée de vingt-cinq minutes. Dans la deuxième partie d’une durée de vingt minutes, Erika Miyauchi développe un solo de danse sur pointes dans lequel elle mène plus loin la recherche commencée avec Dub love en 2013 de Dancehall sur pointes de ballet. Pour son solo Hakai- Le terme hakai en Japonais signifie destruction. Erika raconte : « Au Japon, on vit toujours avec les catastrophes naturelles ou artificielles. Les volcans, tsunamis, attaques nucléaires. C’est l’histoire de la destruction. Mais on reconstruit toujours sans oublier nos cultures. On réussit même à faire mieux qu’avant. Pour nous les japonais, le mot destruction sert à améliorer les choses et à reconstruire. «

Erika danse les solos de la Table Vert de Kurt Joos, le jeune homme et la morte dansé par Baryshnikov avec la musique du compositeur japonais Tomita. Son solo est la performance du moment Hakai de la performance.

La troisième partie est composée d’un atelier participatif sur scène d’une durée de 45 minutes de danse avec le public et les danseurs présents sur la musique Dub et Dancehall old school. Dans le dancehall il y a des chansons old school, middle school et new school. Aussi les chansons dédiées à ceux qui ne sont plus avec nous.

Dans cette nouvelle création HAKAI Dub, Cecilia Bengolea et Erika Miyauchi travaillent sur l’idée de la transmission et du partage. Elles développent un atelier de pratique ouvert à tous publics, amateurs et professionnels, pour partager leurs recherches de composition en temps réel.

Cecilia affirme : « Nous aimerions inviter les danseurs de chaque ville à continuer la recherche d’élévation avec nous au travers de la musique du sound system. Inventer des façons d’être ensemble. Les danses qui m’intéressent le plus sont celles qui ont une fonction de transformation sociale. Dans la danse anthropologique, les danses archaïques que j’ai appris de Sud Amérique, célèbrent la vie et la mort à travers des rituels de danse. Dans cette création participative, le public est invité à s’élever avec nous, de façon métaphorique et aussi concrètement. Il s’agit de détruire les conventions théâtrales qui laissent le spectateur passif et l’inviter cette fois-ci à renouer avec un rite qui nous paraît fondamental, celui de se mouvoir ensemble afin de réfléchir avec une intelligence collective. »