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Réunis pour la première fois, les trois artistes délivrent une comédie des fragilités. Oscillant entre déclaration d’amour, divertissement funeste et dinguerie impure, cette pièce au titre trompeur dévoile la face B du music-hall, bien loin des plumes et des paillettes. Du haut de l’affiche jusqu’à cette aire d’autoroute, sombre et abandonnée, nos 3 complices, et leurs icônes rattrapées par le tourniquet de la vie, trouvent le terrain de jeu parfait à leurs métamorphoses. On se demande alors qui est sur scène : l’artiste, le personnage ou l’homme ? Accompagnés en live par le musicien Ilel Elil et le comédien Franck Saurel, les numéros s’enchaînent, dans la plus pure tradition du transformisme, avec autant de frénésie que d’incohérence. Ainsi, les habits de lumière de Whitney Houston, Mylène Farmer ou bien Marlene Dietrich côtoient les jupes à carreaux d’une Marguerite Duras démultipliée et totalement destructrice. Jonglant entre le pathétique et le prodigieux, les artistes érigent un temple de l’absurde où les bouffées délirantes sont assurées !