Culture
Qu’as-tu fait de ta soeur ? #3

Qu'as-tu fait de ta soeur ? #3

Évènement

Antre Peaux

15 septembre 2022 | 19:00

Gratuit ! 


Dans le cadre du cycle “Qu’as-tu fait de ta sœur ? » proposé et animé par Reine Prat.


“Qu’as-tu fait de ta soeur ?” est une carte blanche à Reine Prat. Elle fait suite à l’invitation de l’autrice au sujet de son essai Exploser le plafond. Précis de féminisme à l’usage du monde de la culture en novembre 2021. À propos des personnes citées tout au long de celui-ci, on lui fait remarquer qu’il n’y a principalement que des femmes.
– “Je ne cite que ce qui attire mon attention” répond Reine. 


“Qu’as-tu fait de ta soeur ?” c’est une interpellation. Une invitation à venir rencontrer celles qui prennent la parole sur des sujets multiples : fibromyalgie, émancipation sexuelle, traduction, fabrique des regards, entre autres. 


“Qu’as-tu fait de ta soeur ? “ c’est la première série d’un cycle de rencontres littéraires, d’un rythme de tous les deux mois environ. Le #1 qui en appellera sûrement de nombreux autres.


Rencontre avec l’autrice Nepthys Zwer pour pour le livre collectif (Nepthys Zwer, Philippe Rekacewicz) Cartographie radicale. Explorations
Il est des cartes qui disent non. Des cartes radicales, qui dévoilent et dénoncent, qui protestent. Pour comprendre ces cartes rebelles, leur fonctionnement, leurs forces, leurs possibilités, ce livre entreprend un voyage d’exploration au cœur de la création cartographique. Que se passe-t-il exactement quand nous élaborons une carte, qu’elle soit radicale, expérimentale (on parle aussi de cartographie critique ou de contre-cartographie) ou conventionnelle ­? Quelles intentions président à sa fabrication et à sa mise en oeuvre­ ?


La première fonction des cartes est de nous aider à nous repérer dans l’espace et à nous déplacer d’un point à un autre. Elles permettent aux bateaux de naviguer et aux avions de voler. Avec des cartes, on fait la guerre, puis éventuellement la paix. Elles sont aussi de formidables machines à rêves, qui façonnent notre image du monde, en fixent la mémoire et finissent par fabriquer notre réalité. Qu’est-ce qui motive cet acte très particulier de mise en forme symbolique du monde, de Strabon à l’anarchiste Élisée Reclus, de la bénédictine Hildegard von Bingen à l’explorateur Alexander von Humboldt, des portulans à la carte d’état-major­ ? Quelle part de fantaisie créatrice, quelle part de fantasme faustien d’une possible maîtrise de notre environnement, quelle part de sincérité scientifique sont-elles à l’oeuvre­ ?