Romantic

Le Quatuor Diotima nous invite à voyager dans le temps à travers 3 quatuors à cordes. Le premier, et pas des moindres, est de Robert Schumann. L’univers du compositeur allemand a une singularité attachante : il est construit autour de personnages imaginaires, Florestan et Eusebius. Tous deux symbolisent sa double personnalité : Eusebius est calme et rêveur, Florestan est impulsif et passionné. L’un est dans la retenue, l’autre dans l’excès. Nous retrouvons ces deux caractères dans son premier quatuor. Une œuvre qui nous fait passer par différents états émotionnels, et qui a fasciné Karol Szymanowski. Le pianiste polonais l’a reprise, en 1927, dans Quatuor à cordes n° 2. Nous y retrouvons les chevauchées oniriques et l’infinie tendresse de Schumann. Enfin, nous découvrons également, à l’occasion de ce concert, le dernier quatuor de Misato Mochizuki. Après l’immense succès de Brains, la compositrice japonaise revient avec une nouvelle pièce, co-commandée par la Scène nationale d’Orléans, la Cité Musicale-Metz et le Quatuor Diotima.