Emploi / Job
Agir pour la planète… Quels métiers pour préserver notre bien le plus précieux … l’eau ?

Agir pour la planète… Quels métiers pour préserver notre bien le plus précieux … l’eau ?

YEPS Créé par YEP’S

À l’approche des Assises de l’eau en région Centre-Val de Loire, YEP’S s’est intéressé à cette filière clé pour le futur de notre planète. Gros plan sur les formations et les débouchés des métiers l’eau qui se trouvent au cœur de la problématique environnementale d’aujourd’hui.

« Malheureusement, notre filière est encore peu connue, constate Laure Hirat, professeure d’hydraulique au Lycée agricole de Fondettes à Tours. C’est dommage parce qu’elle représente un métier d’avenir pour les jeunes avec de nombreux enjeux liés au partage de la ressource, à sa protection et à celle de l’environnement. »

D’ailleurs, il existe à l’heure actuelle un déficit en professionnels de l’eau. Aussi tous les élèves sont-ils assurés de trouver rapidement du travail à la sortie de leur formation. Ajoutons aussi que dans ce secteur, les employeurs favorisent l’évolution professionnelle.

Des formations allant du CAP au Bac+5

Alors qui peut être intéressé par ces métiers ? En fait, tous les types de profils peuvent s’orienter vers la filière de l’eau. Les parcours de formation sont très divers. Il y a d’abord le CAP Agent de la qualité de l’eau. Il prépare en deux ans à la fonction d’employé et d’ouvrier qualifié. Il existe ensuite un bac pro appelé « procédés de la chimie, de l’eau et des papiers-cartons ». Pour ceux qui souhaitent aller plus loin dans leurs études, deux enseignements niveau bac +2 forment les futurs techniciens. Il s’agit du BTS Métier de l’eau du ministère de l’Éducation nationale et du BTSA gestion et maîtrise de l’eau (dit BTSA GEMEAU) comme celui de Fondettes qui dépend, lui, du ministère de l’Agriculture.

« Au Lycée agricole de Fondettes, nous accueillons des bacs généraux, technologiques ou professionnels », expose Laure Hirat. « Je conseille aux étudiants de posséder une bonne base de connaissances scientifiques : mathématiques, physique-chimie ou biologie. Car, dans le domaine de l’hydraulique, nous effectuons de nombreux calculs », explique la professeure.
À la fin du BTS, certains élèves poursuivent avec une licence pro pour se spécialiser sur la pollution des sols, l’aménagement de la ressource ou l’usage et la qualité de l’eau…
Enfin, vous pouvez aussi chercher à intégrer une école d’ingénieur comme l’ESIP à Poitiers d’où sortent des cadres et des managers de la filière.

De nombreux postes à pourvoir

Pour quels types de fonctions, demanderez-vous ? Les métiers de l’eau sont aussi variés que leurs formations. Citons les principaux postes : technicien d’exploitation réseau ou agent de réseau, technicien hydraulique urbaine ou rurale, technicien de rivières, conducteur de travaux, chef de chantier, dessinateur projeteur en bureaux d’étude, technico-commercial… Toutes ces missions peuvent s’exercer dans différentes structures tel que : Tours Métropole, Orléans Métropole… ou les grandes entreprises privées du secteur ou encore dans des PME/PMI.

« En fait, ces métiers touchent tout le monde, car l’eau est un thème très transversal, à la fois technique et politique, avec de nombreux défis à relever, souligne Laure Hirat. L’enseignante encourage ainsi ses élèves à participer aux Assises de l’eau qui se déroulent le 7 novembre. « Y participer est un bon moyen de sensibilisation à la connaissance de ce patrimoine que représente l’eau et au partage de ce bien ô combien précieux » conclut-elle.
Alors, prêts vous-aussi à vous jeter à l’eau et à rejoindre la filière ?

Tout savoir sur les métiers de l’eau rendez-vous sur le site Orientation en Centre-Val de Loire