Dites non au harcèlement !

À l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école, la Région Centre-Val de Loire réaffirme son engagement permanent sur ce sujet crucial et rappelle les ressources utiles pour lutter contre ce fléau.

Le harcèlement scolaire, c’est quoi ?

Le harcèlement scolaire se définit comme une violence répétée, qui peut être verbale, physique ou psychologique, de la part d’un élève ou d’un groupe d’élèves sur un autre camarade de classe. La victime est dénigrée, moquée, insultée, menacée, bousculée, frappée…, de manière régulière, en raison d’une différence. Le harcèlement va de pair avec la discrimination.

Un élève peut être pris pour cible par des harceleurs qui rejettent sa différence liée à :

•    un handicap physique ou mental,
•    son apparence physique : poids, taille, acné, couleur de cheveux…
•    son sexe ou son identité de genre : garçon jugé efféminé, fille jugée trop masculine, orientation sexuelle ou supposée…
•    un trouble de l’élocution comme un bégaiement ou de la vision comme un strabisme,
•    son appartenance à un groupe social ou culturel particulier,
•    ses centres d’intérêts différents.

Selon un rapport d’information du Sénat (1), le taux de harcèlement en France se situe autour de 6 %. Environ 700 000 élèves seraient donc victimes de harcèlement. Dans les cas les plus dramatiques, les jeunes harcelés peuvent mettre fin à leurs jours.

Réseaux sociaux et harcèlement scolaire

Si le harcèlement scolaire se déroule dans l’enceinte de l’établissement, il peut se poursuivre en dehors, par le biais des réseaux sociaux. La victime n’a alors plus aucun répit et se retrouve harcelée 24h/24 et 7j/7, même une fois rentrée chez elle.

Ce cyber-harcèlement sur les réseaux sociaux prend différentes formes, mais les plus courantes sont la propagation de rumeurs et la publication de photos ou de vidéos humiliantes ou gênantes.

Comment réagir face au harcèlement ?

Par honte et/ou par peur de représailles, les victimes préfèrent souvent se taire et laissent perdurer le harcèlement. Les témoins de harcèlement choisissent souvent, eux aussi, de ne pas parler. Même s’ils ne cautionnent pas ces actes inacceptables, ils se taisent par crainte d’être à leur tour victimes ou tout simplement car ils ignorent quoi faire.

Que vous soyez victime ou témoin de harcèlement, il ne faut pas hésiter à donner l’alerte, car de nombreuses ressources existent.

Quelles ressources sont disponibles ? Comment être aidé ?

Face à une situation de harcèlement scolaire, l’élève victime ou témoin peut :

•    en parler avec ses parents ou un adulte de son entourage,
•    se rapprocher d’un adulte de l’établissement : proviseur, infirmier scolaire, conseiller principal d’orientation…,
•    contacter un ambassadeur collégien ou un ambassadeur lycéen, mobilisé contre le harcèlement,
•    composer les numéros gratuits 3020 « Non au harcèlement » ou le 3018 « Net écoute » (cyber-harcèlement) pour être écouté, conseillé et guidé.
Pour s’informer, lutter contre le harcèlement mais aussi trouver tous les contacts utiles, il existe un site web dédié : https://www.education.gouv.fr/non-au-harcelement (nouvelle fenêtre)

Lycéen, vous pouvez également choisir de vous engager et de devenir vous-même ambassadeur. Les ambassadeurs lycéens doivent être des élèves volontaires et être au nombre minimum de trois par établissement, afin de ne pas se retrouver seul pour mettre en place leur projet de prévention. Cette mobilisation d’élèves volontaires a, dans les faits, des résultats significatifs et au-delà de la lutte contre le harcèlement, elle permet également de valoriser le rôle des élèves et de leur donner des responsabilités au sein de leur établissement. Plus d’informations sur ce site : https://www.education.gouv.fr/devenir-ambassadeur-au-lycee-323018 (nouvelle fenêtre)

Si vous souhaitez communiquer et sensibiliser sur le thème du harcèlement scolaire, différents outils comme des affiches, des vidéos et des clips sont disponibles sur www.nonauharcelement.education.gouv.fr/ressources/  (nouvelle fenêtre)

Tous ensemble, nous pouvons briser le silence et dire non au harcèlement !