Décryptage du phénomène de l’éco-anxiété
Créé par YEP’S
L’éco-anxiété ? Vous en avez forcément entendu parler. Et peut-être que vous aussi vous ressentez cette angoisse vis-à-vis de l’avenir de notre planète… Vous n’êtes pas seul : la moitié de la jeunesse, dans une dizaine de pays dont la France, se dit éco-anxieuse. Pour vous, YEP’S décrypte cette détresse du 21e siècle et vous donne des clés pour rebondir.
Un mal être lié aux crises environnementales
La sécheresse, la hausse des températures, les vagues de froid ou de gel, le déboisement d’espaces, les phénomènes naturels violents… s’amplifient et provoquent des catastrophes qui font la Une des médias et des réseaux sociaux.
Les feux de forêt, les mauvaises récoltes, les inondations, les disparitions d’espèces animales et végétales, l’accroissement des allergies et maladies respiratoires sont ainsi le résultat visible du dérèglement climatique, de la déforestation ou encore de la pollution atmosphérique dont nous sommes collectivement responsables.
45% des jeunes souffrent aujourd’hui d’éco-anxiété.
Toujours plus fortes et plus nombreuses, ces catastrophes peuvent faire naître de l’éco-anxiété. Ce terme, issu de la contraction des mots écologie et anxiété, sert à désigner l’inquiétude liée aux conséquences du changement climatique. Cette éco-anxiété est nourrie par les scénarios établis par des scientifiques, comme ceux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), mais aussi par les conséquences déjà observables.
De la peur paralysante à l’engagement responsable
D’après une étude menée dans une dizaine de pays (nouvelle fenêtre) dont la France, 45 % des jeunes souffrent aujourd’hui d’éco-anxiété. Si cette éco-anxiété n’entre pas dans le champ des pathologies psychologiques, elle traduit bien un malaise profond et s’accompagne de différents troubles comme des insomnies, une perte de poids, des désordres alimentaires ou un comportement dépressif.
Les éco-anxieux anticipent les catastrophes liées aux crises environnementales et développent une forte inquiétude pour l’avenir de la planète. D’ailleurs, plus de la moitié des 10 000 jeunes interrogés dans le cadre d’une étude mondiale publiée en décembre 2022 dans The Lancet (nouvelle fenêtre) était d’accord avec l’affirmation suivante : « l’humanité est condamnée ». Parfois écrasante, l’éco-anxiété donne la certitude que le pire est à venir et empêche de se projeter.
Et si tout n’était pas perdu ? Par des petits gestes, chacun peut apporter sa contribution.
Les jeunes éco-anxieux oscillent entre tristesse, colère, résignation et révolte, mais pour tous, le mal-être est réel et important. Plutôt que de se laisser envahir par la peur et ressasser des idées noires, il est possible de choisir l’engagement.
Faire passer des messages de sensibilisation, lancer des initiatives concrètes dans son lycée ou son village, soutenir des causes en donnant du temps… permettent de reprendre la main et de calmer son éco-anxiété. Et si tout n’était pas perdu ? Par des petits gestes, chacun peut apporter sa contribution. Alors à vous de choisir vos combats !
Des conseils pour apprivoiser cette angoisse et privilégier l’action
Besoin d’idées pour passer à l’action ? En Centre-Val de Loire, de nombreuses structures vous permettent de vous informer et de vous engager pour construire un futur désirable :
• Des écodélégués (nouvelle fenêtre) sensibilisent les lycéens aux enjeux du développement durable et soutiennent des initiatives concrètes,
• L’association Orléans Zéro Plastique (nouvelle fenêtre) explique les conséquences de la pollution plastique, propose des alternatives écologiques et organise des marches de ramassage des déchets sauvages,
• L’agence Negawatt, dans le cadre du projet régional Let’sgo4climate (nouvelle fenêtre), forme des facilitateurs de Conversations Carbone pour accompagner les habitants vers un mode de vie plus sobre,
• La Fresque du Climat (nouvelle fenêtre) donne aux citoyens volontaires des clés de compréhension sur les enjeux climatiques pour passer à l’action.
Alors, prêts à relever les manches et à entrer dans l’action ?
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